Des mentors témoignent de leur expérience

Nous avons demandé à trois femmes mentors formées par notre équipe de nous parler de leur expérience. Ludovica DUGUE-KELLING, au service de la formation Groupe à l’International chez Transdev, Céline MOISANT, secrétaire générale adjointe à la  direction des politiques sociales à la Caisse des Dépôts, Christine QUERALT, responsable projet conformité externalisation de services en nuages chez CNP Assurances, au sein du Groupe Caisse des Dépôts qui a mis en œuvre depuis de nombreuses années un programme de mentorat appelé «Fides » dans le cadre de son réseau Alter’Egales en faveur des femmes et maintenant également ouvert aux hommes.

Leurs motivations à devenir mentor

Nos mentors avaient pour ambition de partager leur expérience professionnelle et de transmettre leurs connaissances à des femmes en quête d'évolution dans leur entreprise. Certaines avaient elles-mêmes bénéficié auparavant du soutien d'un mentor et ont souhaité, à leur tour, accompagner et aider leurs mentorés dans leur évolution professionnelle. Comme le dit Christine QUERALT : « Je suis fortement motivée pour transmettre et j’ai beaucoup de curiosité pour les autres et leurs projets. J’aime quand je peux être utile en aidant à réfléchir un peu différemment. Le mentorat me permet de mettre mon expérience et ma capacité à réfléchir au service des autres personnes, le tout bénévolement. »

A l’instar de Ludovica DUGUE-KELLING, Céline MOISANT précise : « Lors de ma carrière, j’ai beaucoup apprécié que des personnes prennent du temps pour travailler avec moi non seulement sur mes compétences professionnelles mais également personnelles, sur ma posture, mon savoir être. Je trouvais que c’était une belle façon de pouvoir rendre quelque chose qui m’avait été apporté à différents moments de ma vie professionnelle. ».

Quelles sont les compétences clés d’un mentor ?

Pour nos femmes mentors, « il faut tout d’abord être en capacité d’écoute », et « avoir beaucoup de bienveillance envers son mentoré » (Céline MOISANT). Un mentor doit être apte à partager son expérience, interroger la personne pour l’accompagner à trouver ses propres solutions. Il ne doit pas inciter à reproduire son propre parcours mais doit être dans une démarche de conseils interrogatifs.

L’écoute une compétence clé citée par tous nos témoins comme Ludovica DUGUE-KELLING : « L’écoute : aucune projection, ne pas résoudre à la place des gens, poser des questions à l’autre pour qu’il/elle arrive à réfléchir, à faire sortir ses propres réponses. »

 

En second lieu l’humilité, et la curiosité pour l’autre comme l’exprime Christine QUERALT, « il faut tout d’abord faire preuve d’humilité et d’écoute. Il faut aussi avoir un intérêt pour les autres, de la curiosité, le plaisir de rencontrer et de connaitre d’autres personnes. Je pense qu’il est important d’avoir de l’empathie, c’est-à-dire la capacité à amener la personne à mieux comprendre et à révéler ses capacités. »

Les bénéfices de la posture de mentor

Au-delà de l’amélioration de leur capacité d’écoute, être mentor a beaucoup apporté à nos témoins qui ont renouvelé leur expérience sur plusieurs années, comme Christine QUERALT qui a déjà été mentor trois fois. Ce rôle spécifique leur a permis de découvrir de nouvelles personnes dans d’autres contextes professionnels mais aussi de bénéficier d’échanges humains enrichissants avec leur mentorée. Cette posture constitue également un challenge personnel pour progresser

Pour Ludovica DUGUE-KELLING, le mentorat lui a permis « la rencontre avec toutes sortes de personnes très variées, la découverte des différentes filiales de la Caisse des Dépôts et des échanges humains. Pour moi c’est une passion. Je suis curieuse de l’autre et c’est quelque chose qui remplit vraiment cette fonction. »

A titre d’illustration, cela a permis à Céline MOISANT de se challenger à titre personnel : « Je trouve que nous ne devons pas rester dans une zone de confort, et, le fait d’être mentor nécessite de vérifier sa capacité d’être à l’écoute des autres et de voir ce que nous pouvons leur apporter. Cela m’a beaucoup apporté car j’ai dû refaire un travail sur moi-même pour développer cette écoute et ce questionnement avec mes mentorés. »

Pourquoi se former pour être mentor ?

Se former au mentorat et à la posture aide à transmettre efficacement son expérience en fonction des besoins de son mentoré et à construire une relation durable avec celui-ci. Cette formation au mentorat a permis à nos témoins un réel « accompagnement » (Céline MOISANT) et « un apport théorique sur le mentorat » (Christine QUERALT).

 

 

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