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05/08/2015
La 26è enquête IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France) consacre une page aux carrières internationales. Cela peut paraître peu, au regard du nombre d’ingénieurs français expatriés. Selon cette enquête, 120.000 ingénieurs, soit 16%, des ingénieurs français travaillent hors de l’hexagone. La moitié de ceux-ci sont en Europe, la Suisse étant la première destination (alors que les Etats-Unis ont longtemps tenu cette place, et que l’attractivité de l’Asie se confirme). 87% d’entre eux pensent que l’expatriation est positive pour leur carrière. Dans moins d’un tiers des situations, l’expatriation fait suite à une demande de l’entreprise, et 18% des jeunes ingénieurs ont leur premier emploi hors de France. Cette attractivité de l’expatriation chez les jeunes est confirmée par un article publié le 2 juillet 2015 par l’Agefi « les jeunes ont soif d’international ». En effet, l’expatriation des élèves des grandes écoles s’accélère, écoles d’ingénieurs ou de commerce, surtout dans le domaine de la finance en raison du dynamisme du marché de l’emploi… hors de France !
Par rapport aux enquêtes précédentes, un nombre croissant d’ingénieurs expatriés ne pense pas rechercher un emploi en France dans le futur. On peut dès lors penser à un exil professionnel définitif. Ceci étant, tous n’estiment pas être reconnus à leur juste valeur : seulement 58% jugent la reconnaissance de leur diplôme français à l’étranger suffisante.
Certains secteurs sont privilégiés : le taux maximum d’emploi à l’étranger de 45% est atteint dans les industries extractives, suivi du secteur de l’industrie pharmaceutique (un tiers, et 14% en Suisse), de la chimie et de la banque.
Sur le même sujet, lire Expatriation: table-ronde du groupe G16 des Grandes Ecoles organisé le 17 juin 2015 par le Bureau Carrières de Télécom Paristech Alumni et le groupe G16 des Grandes Ecoles et animé par Danielle Deffontaines, Directrice d'Alceis Global Nomads.